
Les Grands Prix de l’Académie des Beaux-Arts, décernés à des artistes français ou étrangers, célèbrent l’excellence artistique sous toutes ses formes. Ils récompensent celles et ceux dont l’œuvre, la carrière ou les récentes réalisations ont marqué le monde de l’art. Cette année, neuf catégories sont mises à l’honneur, allant de la peinture à la chorégraphie, en passant par l’architecture et la composition musicale.
Une victoire pour la chorégraphie béninoise
La première édition de ces prestigieux Grands Prix a été marquée par la consécration de la chorégraphe béninoise Germaine Acogny. Après avoir reçu le Lion d’or à Venise en 2021, Germaine se voit une nouvelle fois honorée, cette fois-ci en France, avec le Grand Prix de la chorégraphie. Il est important de souligner que les lauréats ne sont pas choisis sur candidature, mais au mérite, lors d’une délibération plénière de l’Académie.
Un soutien concret à la jeune création artistique
Chaque lauréat se voit attribuer une dotation de 30 000 euros. De plus, il a l’opportunité de désigner trois jeunes artistes émergents de son domaine, qui recevront chacun une bourse de 10 000 euros. Dans le cas de la chorégraphie, Germaine Acogny a choisi de mettre en lumière sa compatriote Rachelle Agbossou, fondatrice de la Compagnie Walo.
Germaine Acogny : une icône de la danse africaine
Germaine Acogny, née en 1944 à Cotonou, au Bénin, est une danseuse et chorégraphe franco-sénégalaise d’origine béninoise. Son parcours artistique, initié en 1968, l’a menée sur de prestigieuses scènes en Afrique et en Europe. En 2004, elle fonde l’école des sables, un centre international dédié à la danse africaine traditionnelle et contemporaine.
Félicitations à deux femmes d’exception
Nous adressons nos chaleureuses félicitations à Germaine Acogny pour cette nouvelle reconnaissance de son talent exceptionnel. Nous saluons également Rachelle Agbossou pour cette opportunité qui viendra certainement enrichir le paysage artistique béninois.